De l'eau, de la poussière, du soleil, des bruits, des feuilles tombées des arbres qui recouvrent la verdure à peine visible. Des voitures qui vont et viennent et des gens qui se promènent à pied ou en vélo. Et puis moi, sur ce banc, entre la route et le cours d'eau, le rapide et le lent, le bruit et le calme, la technologie et la nature. Moi qui écrit des choses qui n'ont aucun sens mais auxquelles je pense.Aucun intérêt, et pourtant ce besoin d'écrire! Comme la soif ou la faim, l'écriture, pour moi, est source d'évasion, je dis ce que je pense, peut être que personne ne le lira mais au moins je l'aurais dis, peut être pour rien mais mon besoin sera assouvit. J'écris et j'oublies tout autour de moi, je n'entends plus que l'eau qui ruisselle sur les cailloux et les jets d'eau qui forment ce bruit que j'aime tant entendre, surtout lorsque l'eau retombe dans le cours d'eau et qu'elle reprend sa route. Elle forme des cercles et reflète sur les murs, cela donne une impression de passage... Un passage vers où? Je vous laisse imaginer, car même mon impression n'est tirée que de mon imagonation.
Un canard par ci, une barrière par là et une vieille femme assise sur un banc non loin de moi, pensive, peut être l'est-elle autant que moi... Tout ce que je sais, c'est que penser est une chose essentielle et inévitable lorsqu'on est seul(e), car on peut regarder n'importe quoi, que ça soit une femme ou une feuille, notre imagination fait le reste. Alors faites vivre votre imagination et votre créativité, le temps semblera moins long et vous vous sentirez moins seul(e), vous ferez corps avec vos pensées comme moi avec le papier.
Le 16/10/2007 à 17h05